dimanche 17 juillet 2016

Intervention de Nicolas Parrain, le compte-rendu de Nicole Bertholon




  

Jacqueline  CIMAZ  présente  cette  intervention  dans le cadre du travail entrepris depuis plusieurs années sur le réchauffement climatique, 
- travail scientifique avec pour mémoire une  présentation de l’impact des   pesticides et engrais et de la mécanisation abusive, de l'étude et valorisation des cultures anciennes avec Jean-Claude Mermet - Fin Gras & travail  artistique   concrétisé  par 
le ponton « En attendant la mer »,  situé  au départ  du  parcours d’art,  tout  près  de 
la station d’épuration écologique de Saint-Apollinaire-de-Rias. Pour rappel,cette réalisation nous a valu le classement au  patrimoine européen de  l'Art  Contemporain 
du XXIème siècle, et notre projet en cours fait intervenir  Sébastien CAMBOULIVE 
à partir de phénomènes paroxystiques  et de l’ère que nous nous vivons  : 
l’Anthropocène, définie par l’impact de l’activité humaine   menaçant  la vie humaine  
elle-même sur notre planète.  


                


                Nicolas PARRAIN :  Arbres et forêts d’Ardèche
                                   
                                  
                                                    vendredi 3 juin 2016
                                                     
                                   
   
A noter notre Parcours d'art,  échappée  du projet PNR, "ligne de partage des eaux",  et  les liens avec  l’INRA   et   le  GIEC. 

            Après cette présentation, Nicolas PARRAIN dont l’intervention s’intitule « Forêt et changement climatique : du global au local », évoque l’engagement écologique des élus locaux dans des réalisations de bâtiments « écologiques » comme la crèche intercommunale.



Une longue préparation 

Des statistiques probantes et des vidéos non moins explicites...

     Il nous propose de visionner quelques courtes vidéos mettant en évidence le changement climatique au travers d’observations  réalisées depuis les années 1800, plus une centaine d’années de mesures, ainsi que par l’étude scientifique des substrats végétaux  fossilisés. Le constat est clair : la concentration en CO2 d’air sec  est montée en flèche depuis le début de la révolution industrielle. Si 1956 fut une année très froide et 2003 une année très chaude la tendance est nettement au réchauffement de la température moyenne annuelle qui était de 13,8°.




Quand le commentaire précise la projection...


      Ce qui est intéressant, dans ce qu’évoquent Jean-Luc DUPOUEY, Nicolas ROBERT, Jean-François BONTOUX, Brice LALONDE, c’est la capacité des forêts à fixer le carbone (17%) et les économies d’énergie réalisées en utilisant du bois de construction plutôt que du béton et des plastiques. En forêt le suivi des arbres démontre que les jeunes plants ont besoin de plus de carbone que les adultes pour grandir, d’où l’intérêt de la gestion rigoureuse de nos espaces forestiers. La transformation du bois en éléments de construction  (poutres en lamellé/collé à grande portée) ou le conditionnement des marchandises (palettes recyclables) est non seulement  moins énergivore que les énergies accepter) la régression de l’épicéa, l’expansion du chêne vert. Rappelons que la chaleur peut perturber la respiration de notre couverture végétale actuelle pouvant entraîner la diminution des espèces.


                 Sur le plan local : en Ardèche, 56% du territoire  est couvert de forêt soit 310 000 ha, ce qui représente 42 millions de m3 sur pied. Chaque année la forêt absorbe entre 10 et 15% des émissions de CO2. Il est donc important  de changer la gestion (insuffisante)  des peuplements forestiers pour stocker plus de carbone. C’est ce que fait l’ASLGF du Bas Dauphiné par une gestion des taillis par un premier éclaircissement en gardant les plus beaux arbres, puis un deuxième(non rentables financièrement). La récolte des taillis est transformée en piquets ou enfossiles, mais le bois utilisé continue à séquestrer le CO2 jusqu’à sa destruction éventuelle et possède un plus faible coefficient thermique donc un pouvoir isolant supérieur.  La forêt a besoin de carbone (photosynthèse) pour se développer, mais aussi besoin d’oxygène pour respirer, ce qui implique qu’une « saturation » de l’air en gaz carbonique ne permettrait pas aux plantes de remplir leur rôle de consommateur et de stockeur de gaz carbonique. Or, le réchauffement climatique est un processus qui implique une plus forte concentration de l’air en gaz carbonique, avec pour conséquences, une variation des espèces présentes dans nos forêts, certaines risquant la disparition et d’autres leur colonisation, ceci entraînant l’évolution des espèces animales vivant dans cet habitat. Par exemple, le cas de la chenille processionnaire dont la présence  s’étend en France en remontant vers le nord.
           

     Les forestiers s’intéressent à l’écologie des espèces végétales, liée  à deux facteurs principaux : l’eau et la richesse du sol. Ils ont pour outils l’identification des stations forestières en fonction des terrains basiques ou acides et  plus ou moins secs ou humides. Dans les conséquences possibles à intégrer (mais pas à  bois d’œuvre, avec un gain de 80 tonnes en plus par rapport à un seul éclaircissement. Sur une durée de 40 ans d’exploitation on considère  en fin de cycle, une séquestration de CO2  de 160t.


Un public informé et qui participe....
            


 La forêt et l’eau : Les forêts sont vitales pour l’approvisionnement en eau qu’elles filtrent (gratuitement) L’estimation des services environnementaux rendus sont évalués comme suit :
Fixation carbone 115 €
Stockage carbone 414€
Approvisionnement en bois 75€
Purification eau 90 €
Autres produits (champignons, baies…) 10à 15€
Loisirs et intérêts touristiques 200€ pour service promenades
Services fournis par la chasse : de 55 à 69€
 Soit un total annuel par hectare de 970€ !

                A la suite de cette présentation les échanges s’instaurent entre Nicolas Parrain et les participants nombreux et intéressés. Sont évoqués : le parallèle entre agriculture et gestion forestière avec les difficultés à faire évoluer les systèmes dans les deux cas ; l’exemple d’une commune savoyarde bénéficiant de la gratuité de l’eau mais ayant investit dans la gestion forestière de son territoire sous la forme d’une association ; le réseau Natura 2000 et la protection des zones humides (600 ha en vallée du Rhône), et des zones alluviales ; une biodiversité végétale permettant de découvrir des substances médicamenteuses naturelles (par exemple pour la tolérance des greffes) ; la création d’arboretum ; les caractéristiques des peuplements en Douglas ou/et en forêts mixtes mélangeant feuillus et conifères ; la nécessité de nous reconnecter à notre environnement (au travers des scolaires notamment)….

                « La forêt, on la soumet ou on la respecte » n’est pas le mot de la fin car la discussion s’est poursuivie autour du verre de l’amitié et de produits du terroir préparés de façon artisanale par Viviane et Geneviève pour le plus grand plaisir gustatif des participants, prouvant, s’il en était besoin que  l’attention portée à l’environnement permet de sélectionner la qualité des saveurs appelant à la convivialité !


                                                                                Nicole BERTHOLON



NB. Les portables ne passant pas aux Baraques - du moins les plus utilisés- nous avons reçu avec beaucoup de retard les excuses d'Olivier Keller, retenu par un fête familiale, et qui, de plus, nous proposait des documents. Dès que nous aurons ceux-ci nous les transmettrons à Nicolas Parrain avant éventuelle publication en ligne pour qu'il les situe par rapport à son intervention, et bien sûr, ils seront photocopiés et ajoutés aux divers documents consultables en bibliothèque/EPN. 

NB. A noter ce jour de conférence, 3 nouvelles adhésions ou réadhésion aux Rias, dont celle d'une association...


vendredi 15 juillet 2016

Le 3 juin 2016, une soirée très documentée


Ou les documents  qu'avait prévu de présenter Nicolas Parrain, professeur filière-bois (niveau BTS)....

J:\conférence climat forêt\video forêt changement climatique







                                       



A ouvrir en copiant le nom, avec VLC ou le lecteur Windows media...






Trois des documents de travail utilisés par Nicolas Parrain qui estime qu'il faut les faire connaître;

Le 4 ème, plus lourd a vu sa mise en ligne  bloquée lors du chargement. Il faut dire qu'il ne s'agit plus d'une vidéo mais d'un fichier audiovisuel pouvant s'ouvrir avec VLC  ou avec le lecteur windows-media...

Nous le contactons pour voir comment ces documents peuvent être mis à disposition du public.

Il s'agit de travaux d'études non commercialisables et donc d'investigations ou citations exigeant la publication du nom d'auteur, des circonstances pédagogiques d'utilisation. Nicolas est sûr de l'intérêt et de l'engagement des scientifiques concernés et convaincants. Seul problème il ne s'agit pas d'une vidéo mais d'un fichier  fait de plusieurs fichiers audiovisuels à lire avec le lecteur window-medias


Voici ce fichier dont la publication, scientifique et militante, s'effectue.


J.Cimaz                                    

                                       







             



Bientôt la liste des documents que va présenter 
Nicolas Parrain 

- des documents d'une immense richesse, retenus par le conférencier - qui donneront lieu à projection et 
qu'il commentera.







(rubrique à suivre au fil des jours...)


Vous pouvez aussi envoyer dans les commentaires vos remarques et questions...





dimanche 10 juillet 2016

Quand le bois bloque le carbone... Bientôt un débat intéressant....


Ou les documents  présentée par Nicolas Parrain, professeur filière-bois (niveau BTS)....

J:\conférence climat forêt\video forêt changement climatique





                                       


Trois des documents de travail utilisés par Nicolas Parrain qui estime qu'il faut les faire connaître;

Le 4 ème, plus lourd a vu sa mise en ligne  bloquée lors du charhement. Il faut dire qu'il ne s'agit plus d'une vidéo mais d'un fichier audiovisuelnpouvant s'ouvrir avec vlc ou le lecteur windows-media

Nous le contactons pour voir comment ces documents peuvent être mis à disposition du plublic.

Il s'agit de travaux d'études non commercialisables et donc d'études ou citations exigeant la publication du nom d'auteur, des circonstances pédagogiques d'utilisation. Nicolas est sûr de l'intérêt et de l'engagement des scientifiques concernés et convaincants. Seul problème il ne s'agit pas d'une vidéo mais d'un fichier  fait de plusieurs fichiers audiovisuels à lire avec le lecteur window-medias


Voici ce fichier dont la publication, scientifique et militante, s'effectue.


J.Cimaz                                    

                                       







             



Bientôt la liste des documents que va présenter 
Nicolas Parrain 

- des documents d'une immense richesse, retenus par le conférencier - qui donneront lieu à projection et 
qu'il commentera.







(rubrique à suivre au fil des jours...)


Vous pouvez aussi envoyer dans les commentaires vos remarques et questions...